Coach : Bistouf

Coach : Ashrame

Oh merde…
La 4eme journée se termine à peine et déjà, déjà, je dois penser à la suivante…
En réalité je ne dois penser à rien… « la suivante » … « la suivante »… Les mots sonnent et raisonnent dans mon crâne. Cette journée, la 5eme … j’y pense depuis le tirage au sort…
Mais avant de parler de la 5eme je dois faire un retour, même léger, sur la j4 contre Bistoufle !
J4
Les Nains du Chaos, même privés de minotaure sont de farouches adversaires. Solides, puissants, vicieux… et Bistoufle dit la fourbasse, s’est offert les services d’un sorcier… un sorcier commun, pas même un sorcier un peu fun, ou différent, juste un sorcier banal, un Gandoulfe d’opérette qui fera pleuvoir une pluie de feu sur mes frêles joueurs. Un parchemin… UN PUTAIN DE PARCHEMIN comme celui qui m’a coûté cette triste finale consacrant le petit jardinet anglais … cet imposteur qui en dépit de sa petite taille m’a privé du soleil qui me revenait de droit !
Un parchemin donc … encore et toujours … je vais devoir faire vite, très vite. Je gagne le toss et le c½ur du public ! Le plan est simple donc robuste ! Je dirais même qu’il est robuste donc simple ! j’engage, je marque vite, et je contre le forçant à utiliser son parchemin ! hahaahahah
La balle s’élève métaphoriquement car à la vérité nous jouons avec une petite pièce de métal censé représenter une vessie de porc ornée de pic et elle retombe (toujours métaphoriquement car on ne va pas vraiment lancer cette pièce sur des figurines peintes… je précise parce que cette année on a pas mal de nouveau… je me méfie quand même) au centre du terrain !
Pif paf pouf mon équipe se met en route. Elle tourne comme un moteur bien huilé. On feinte, on pénètre, que dis-je on pénètre, on perfore la défense avec une vélocité incroyable. L’espace d’un instant tout me semble évident, simple, je comprends ce que peut ressentir le petit Dulac pendant ses matchs !
J’ai l’impression que rien ne peut briser cet état de grâce ! Rien ? hummmm… Bistoufle à un sourire qui ne me plait guère … le genre de sourire vicelard qui vous fait perdre, l’espace d’un instant votre belle assurance.
« je vais utiliser le sorcier »
« quoi maintenant ???? »
« oui pour shooter les coureur »
Outch ! j’accuse le coup, il utilise le sorcier pour tuer 3 joueurs sans espoir de contrer ni même de récupérer la balle…. La guigne … je ne m’y attendais pas !
Depuis quand les coachs en face déjouent mes stratagèmes ???? Franchement la Lutèce ça devient n’imp … c’est quoi le prochain niveau ? des gars qui joue minus en trouple ? un lutece noobz qui colle 7/0 ? fort heureusement on en est loin, très loin !
La boule de feu tombe et ne renverse qu’un petit coureur qui préfère sortir se reposer dehors (ko) le temps que je marque ... le tour d’après !
1-0 attaque des Ducs. Bistoufle n’est pas venu pour faire de la figuration. Le 4-0 contre la grande Zaza lui a laissé un gout amer dans la bouche qu’il compte bien me cracher à la gueule ! L’attaque s’organise mais il lui manque un ingrédient essentiel pour être un joueur aussi accompli que moi : la chance ! (celui qui a dit le talent , oui toi là , tu sors !). J’ai une opportunité de venir taquiner, en tout bien tout honneur, le porteur de balle … la vélocité de mes joueurs est aussi impressionnante que mon sens tactique ( ). La balle tombe, je contre … BIM 2-0 à la mi-temps !
Je respire : le parcho a été lâché, j’ai contré une fois, je mène de 2 TD et mon équipe n’a, pour l’instant, peu voire pas de blessure. C’est ce qu’on trouve à la page 47 du fameux « I’m the Greatest, tous les autres voient mon cul » suite du best-seller « Mon talent fascinant ou comment je réussi tout même en jetant mes dés dans l’eau» du non moins fabuleux, excellent, truculent, divertissant Olivier Du Lac. Je cite : « contre un lourd, la race pas le coach (mdr lol hahaha) regarde le coach dans les yeux. Tu vas y voir une certaine arrogance que tu vas briser en le contrant dès la première mi-temps ! A 2-0 à la mi-temps tu sais que c’est plié, hahahaha ! N’oublie pas de le féliciter après le match ! »
2-0 j’y suis ! me reste plus qu’à bien gérer la deuxième ! Dès l’engagement je sens quelque chose de différent. Une frappe, une sortie, une blessure grave … outch ! adieu le vicieux, adieu mon blitzer, mon prochain match contre Toto risque d’être difficile. Par un push push astucieux je me libère un accès au porteur de balle qui fait moins la maline quand mon coureur le sèche brutalement ! Je récupère évidemment la balle et je vais marquer le troisième TD du match. Et 1 et 2 et 3 / 0 et 1 et 2 et … ce sera tout !